Les Monts Khentij : Manon 21 ans, 35 Montfort-sur-Meu - Juillet 2018

Impression d’ensemble : encore une fois, randonnée fantastique avec des guides toujours aussi merveilleux et heureux de nous faire partager leur mode de vie et leur savoir. J'étais plus qu'heureuse de revoir nos amis Mongols avec qui nous avions tant lié l'année précédente et très heureuse également de découvrir de nouvelles personnes, leurs parcours et leurs aspirations. Nous avons retrouvé ce sentiment de liberté et d'authenticité qu’il nous tardait tant de ressentir à nouveau. Merci à vous de nous permettre de pouvoir vivre ces aventures.
 
Les paysages : paysages radicalement différents de ceux de l'année précédente de par la pluie, quasiment omniprésente. Cela ne nous a pour autant pas empêchées d'adorer et d'admirer ces paysages, autant variés et différents que possible. Entre lacs, monts, rivières et steppes, nos yeux et nos cœurs se sont régalés.
 
L’intérêt culturel et historique : même si cela n'est pas le point central de la rando, le fait que nous partagions le quotidien des Mongols nous plonge dans leur vie et nous permet d'avoir accès à leur culture et leurs pratiques. Nourriture mongole, habits traditionnels, relations avec leurs chevaux... De plus, les trois jours passés à Oulan Bator permettent d'appréhender cette autre facette de la Mongolie et de voir le marché noir, le monastère, le magasin d'état et le théâtre mongol. Etant fascinée par ce dernier, j'ai été plus que ravie d'y retourner. Nos guides et l'équipe mongole ne rechignent jamais à parler de leur pays, de ses pratiques et passent beaucoup de temps à nous chanter des chansons mongoles, à nous raconter les légendes du pays et les origines de leurs croyances. C'est sincèrement fabuleux.
 
L’intendance : je n'avais pas réservé les vols avec Cavaliers du Monde. Les repas sont extrêmement bons et copieux. Etant végétarienne, ce régime particulier a été respecté par Urnaa, notre fantastique cuisinière qui s'est toujours enquise de savoir si cela me plaisait et si je mangeais à ma faim. L'hébergement : petit bémol de la rando. J'ai trouvé l'équipe du camp d'Oulan Bator pas très conciliante, notamment sur tout le domaine du paiement. Je comprends que leur travail est compliqué (et d'ailleurs extrêmement bien effectué) mais cela reste quelque fois un peu pesant. Les nuits en cabane (alors que des yourtes étaient disponibles ?) étaient moins sympathiques que prévu à cause de la présence de nombreuses (et grosses) araignées et autres insectes. Pour ce qui est de l'intendance, comment expliquez-vous l'absence de balises GPS pendant la rando ?
 
Les guides : meilleur point de la rando. Nous avons revu nos amis (pendant la rando ou au camp d’Oulan Bator) et ce fut un plaisir immense (et accompagné de larmes de joie !). Nous en avons aussi découvert d'autres et ce fut aussi une joie immense. Prévenants et attentionnés, ils se plient toujours en quatre pour notre confort jusqu'à nous sentir coupables de ne pas faire plus pour aider. Merci à eux de faire cette rando si spéciale !
 
Les chevaux : parfaits, le pied très sûr. Après toutes les péripéties que nous avons eues (des chevaux qui restent coincés, enfoncés jusqu'en haut du poitrail dans des marécages, des cols à 2600m à traverser et à redescendre à pied tellement c'était pentu, des rivières torrentielles à traverser dans lesquelles des chevaux ont été obligés de nager, où des guides sont tombés à l'eau et là où des chevaux de bats se sont fait emporter), il est difficile de ne pas tomber d'admiration pour ces chevaux, qui ont le courage et la gentillesse de nous porter jusqu'à la fin du voyage et même de nous faire vivre de frissonnants grands galops. Merci à eux.
 
Suggestions : petit point colère : je trouve cela extrêmement irresponsable d'autoriser un groupe de touristes à partir pendant 15 jours sans balise GPS. L'exemple de Claire est extrêmement parlant. Claire faisait la randonnée avec nous et a été obligée de la quitter car elle faisait une phlébite. Or, sans balise GPS, l'assistance n'a pas été capable de la localiser et donc de venir la chercher alors que le médecin de l'assistance la trouvait dans un état très critique (verdict confirmé par le médecin de l'hôpital d’Oulan Bator). Elle a dû se rendre à l’hôpital sans aucune intervention de l'assistance, seulement de la bienveillance de nos guides et des nomades Mongols qui l’ont conduite jusqu'à l'hôpital. Elle a été vue par un médecin presque 48h après l'appel à l'assistance. Je ne trouve pas cela normal. Je ne sais pas de qui c'est la responsabilité mais cela ne met absolument pas en confiance quant à une future randonnée en Mongolie...

Palmarès de Manon : Mongolie 2018 (18/20), Mongolie 2017 (19/20).

NOTE : 18/20