Au Coeur de l'Empire Mongol : Christèle 40 ans, 91 Villebon sur Yvette - Juillet 2017

Impression d’ensemble : séjour inoubliable. L’expression même de l’immensité et de l’infini. Une parenthèse dans le temps et dans l’espace. La Mongolie est un pays à découvrir, sentir et ressentir absolument. En espérant que le tourisme qui s’y développe sera placé sous le signe de l’éco-responsabilité et que les us et coutumes pourront être conservés et protégés, tels des trésors, pour une synthèse réussie avec la modernisation.
 
Les paysages : à couper le souffle ! Le circuit de l’Arkhangaï permet de découvrir toutes les variétés de paysages que recèle la Mongolie : désert, steppes, marécages, forêts, canyons, montagnes, chutes d’eaux, lacs sacrés…
 
L’intérêt culturel et historique : plus ou moins quatre jours en début et en fin de séjour pour visiter les sites historiques, culturels et "religieux" de la Mongolie. Très bien répartis dans le temps.
 
L’intendance : rien à redire sur les vols et transferts aller et retour. Tout s’est très bien passé. L’hébergement s’est fait en alternance en tente et yourtes tenant compte du programme établi mais également en fonction des conditions climatiques : notamment sur les trois jours en autonomie où la pluie est tombée sans discontinuer et le dernier jour où nous avons essuyé une exceptionnelle tempête orageuse. Dans les deux cas le repli en yourte a été le bienvenu. Nourriture très roborative après une journée à cheval parfois très physique. Le cuisinier était très imaginatif pour préparer des repas toujours très gouteux. Mention spéciale pour la cuisson traditionnelle du mouton à la pierre chaude !
 
Les guides : deux chauffeurs, un cuisinier, deux guides de chevaux, deux guides de yack (pour les trois jours en autonomie) et une guide interprète pour le circuit à cheval et un autre guide pour les deux derniers jours à Oulan Bator. Le premier trésor de la Mongolie ce sont les Mongols eux-mêmes : le sourire et la bonne humeur en toutes circonstances, des trésors de patience, de gentillesse et de serviabilité, toujours soucieux de notre bien-être. Une complicité qui s’est installée très vite jusqu’à faire tomber les barrières de la langue. Un sourire, un geste valent souvent bien plus que des mots ! Un bémol toutefois : les changements de guides/interprètes et de chauffeurs en fin de séjour auxquels nous n’avions pas été préparés. Les au revoir ont été un peu rapides et frustrants pour nous comme pour eux !
 
Les chevaux : le second trésor de la Mongolie ce sont les chevaux. Robustes et résistants, le pied extrêmement sûr dans les montagnes, les marécages ou les rivières, des trots et des galops à n’en plus finir avec des pointes de vitesse que nos paysages et chevaux européens ne permettent pas de vivre. Incroyable sensation de voler ! Un conseil pour les futurs aventuriers : prévoir un couvre selle (en mouton ou autre), notamment les premiers jours. La selle mongole est en bois recouverte de cuir, et nos "fondements" ne sont pas habitués à la rudesse de la chose ! Autre conseil, bien la garder par devers soi lors des orages et des pluies, très fréquents en cette période, et la nuit.
 
Suggestions : le gros gros bémol : un équipement non adapté aux fortes pluies, quasi journalières ! Cet équipement est juste indispensable et n’était pas indiqué comme tel dans la liste fournie : considéré je cite comme "facultatif !". Les Mongols ont des combinaisons imperméables intégrales qui les couvrent de la tête aux pieds. Semble-t-il une tenue indissociable de la tenue traditionnelle. Pourquoi ne pas en fournir une, au même titre que les selles, les tentes et les matelas, aux participants ? Et dans tous les cas bien sensibiliser les participants sur cette période coïncidant avec la saison des pluies et sur l’impérieuse nécessité de disposer d’un équipement adapté… pour ne pas se gâcher le plaisir du voyage !

NOTE : 16/20