Cuba Verde : GĂ©rard 69 ans, 54 Nancy - Novembre 2016

Impression d’ensemble : randonnée bien organisée grâce à la compétence et à la disponibilité de Rafael qui ajuste en permanence les attentes des cavaliers et "l’esprit cubain". Plutôt que de parler d’une randonnée, il conviendrait plus de parler de six balades à cheval dans des sites et avec des cavaleries contrastés, entrecoupées de voyages découvertes en minibus confortable de spot en spot. Le résultat n’est pas désagréable mais un peu surprenant. Du coup on fait moins d’heures en selle mais on voit plus de pays. Une bonne chose ? Ou une frustration ? Chaque jour un nouveau cheval sellé prêt à partir vous est livré et repris en l’état à la fin du parcours. Les alternances cheval / minibus / temps libre / musique / mojito favorisent une bonne convivialité avec une effective participation de Rafael. Dommage que Fidel Castro ait décidé de nous quitter à la fin de notre séjour, nous livrant un La Havane sans musique et sans alcool pour nos deux journées de liberté. Mon inscription tardive ne m’a pas permis de procéder comme d’autres cavaliers à la dissociation entre randonnée et voyage avion m’imposant pour le même prix un rédhibitoire passage par Madrid et 20h de transit entre Nancy et La Havane ce qui fait beaucoup tout de même. Un excellent souvenir in fine.
 
Les paysages : contrastés et aux charmes diversifiés. Démultipliés grâce aux distances permises par les parcours de liaison en minibus. De vraies retrouvailles avec les paysages de "cartes postales" de Cuba.
 
L’intérêt culturel et historique : la mixité du groupe constitué de 5 nationalités différentes ajouté à sa taille (12 personnes) et à la propension du guide à parler plus anglais que français ne favorise pas évidemment une découverte en profondeur du pays si ce n’est le soir dans son quide.
 
L’intendance : globalement sans problème si ce n’est l’hébergement du troisième jour totalement improvisé où nous nous retrouvons in fine à quatre dans une chambre de 20 m² sans WC ni salle de bain. Rafael étudie une modification.
 
Les guides : plus des pisteurs que des guides (pb de langue) mais attentionnés.
 
Les chevaux : le fait de changer 5 fois de cheval en 6 jours diminue les risques d’insatisfaction et permet globalement de garder un bon souvenir d’une cavalerie souvent limite et fatiguée. Comme la sellerie d’ailleurs. Mais "c’est le charme de Cuba".
 
Suggestions : tenter d’accroitre le nombre d’heures réelles en selle qui en dehors des jours 5 et 6 a toujours été largement inférieur au temps annoncé ? Mieux expliciter le concept intéressant de six balades.

NOTE : 15/20