Au Coeur de l'Empire Mongol : Mélanie 28 ans, Lausanne, Suisse - Juin 2014

Impression d’ensemble : je voulais être dépaysée, j’ai été servie ! Pour une citadine comme moi, partir dans la steppe et ne pas pouvoir prendre de douche pendant une semaine, c’est un changement radical !
 
Les paysages : extraordinaires !!! Des steppes à perte de vue, vallée après vallée. Puis de la montagne qui ressemble beaucoup au Jura ou aux Alpes. A chaque fois magnifique et à couper le souffle.
 
L’intérêt culturel et historique : très bon ! Notre guide-interprète a pris le temps de nous expliquer la religion de son pays ainsi que les us et coutumes. Nous avons pu nous arrêter et rencontrer d’authentiques familles nomades, partager un bol d’aïrak avec eux. Le spectacle à Oulan-Bator en fin de séjour était également intéressant, artistiquement et culturellement.
 
L’intendance : c’est un long voyage, mais cela en vaut la peine. Question hébergement, il est clair dans le descriptif que c’est en majorité sous tente. Donc pas de surprise. C’est assez contraignant de monter et démonter les tentes tous les jours, mais cela fait partie du jeu et de l’aventure ;-) Les repas ont peut-être été un des seuls points faibles. De la soupe au chou plusieurs jours de suite, c’est radical pour perdre du poids et avoir quelques soucis (prévoir des carbo-levures). Pourtant je ne blâme pas les cuisiniers qui ont quand même réussi à nous servir des plats chauds au milieu de la steppe et à des centaines de kilomètres du premier magasin d’alimentation et ce, tout au long du voyage. A noter que certains repas étaient mêmes délicieux, comme le mouton cuit aux pierres chaudes !
 
Les guides : de vrais nomades Mongols ! Rudes à l’extérieur, mais gentils, attentionnés et surtout très joueurs. Si la barrière de la langue nous a quelque peu gênés (encore merci à l’interprète pour avoir traduit les règles de certains jeux de carte), nous avons toujours réussi à nous entendre.
 
Les chevaux : quel cœur ! Quelle énergie ! Ils passent partout, même dans des descentes abruptes composées de boue et de pierre. Mon cheval était toujours prêt à partir au galop, j’ai dû plus le retenir que le pousser ! Les grands galops dans la steppe resteront à jamais gravés dans ma mémoire !
 
Suggestion : avertir les cavaliers que le temps change TRES vite là-bas. Et plusieurs fois par jour. Et que, malgré le mois de juin, il peut faire très froid, et pas seulement la nuit !

NOTE : 18/20